Êtes-vous un sensitif ?
1. Testez-vous vous-même
A lire avec attention avant de faire le test
Testez-vous vous-mêmes en répondant sincèrement aux questions, de préférence à l’aide d’un proche qui vous connait depuis longtemps. Celui-ci pourra vous donner son avis sur les réponses objectives à apporter. Il pourra aussi faire le test seul de son coté et vous comparerez ensuite ensemble les réponses.
Ce test ne prétend pas établir un diagnostic médical. Il a été conçu seulement pour vous aider à envisager éventuellement le diagnostic de la paranoïa sensitive. Il pourra ainsi vous encourager à consulter un médecin psychiatre qui seul pourra établir un diagnostic.
Il faut faire ce test en vous basant sur votre état psychologique habituel. Il ne faut pas le faire lors d’un épisode particulièrement douloureux ou après avoir appris une mauvaise nouvelle ou bien encore après de sérieuses difficultés sur le plan sentimental ou professionnel. Il faut que vos réponses reflètent un état habituel que vous vivez depuis plus de 3 semaines.
Comme nous le verrons par la suite (déroulement des troubles), le diagnostic de la paranoïa sensitive est très difficile pour de nombreuses raisons et n’est réalisé assez fréquemment qu’après plusieurs années de souffrance. Il est donc important et avantageux de faire ce test tout simple le plus tôt possible.
Ce test comprend 20 questions. Vous devez compter le nombre de réponses positives.
Si vous avez répondu avec sincérité et objectivité, votre situation est la suivante en fonction du nombre obtenu de réponses positives :
• De 0 à 11: Vous n’êtes pas un sensitif de Kretschmer
• De 12 à 13: Il y a peu de chance que vous soyez un sensitif de Kretschmer
• De 14 à 15: Il se peut que vous soyez un sensitif de Kretschmer
• De 16 à 20: Il y a une bonne probabilité pour que vous soyez un sensitif de Kretschmer
2. Principales différences de symptômes avec les autres troubles psychiatriques
Phobies sociales
Les phobies sociales sont caractérisées comme la paranoïa sensitive par le retrait social. Des formes sévères de phobies sociales pourraient donc être confondues avec le syndrome des sensitifs. Il y a cependant entre ces deux maladies les 2 différences suivantes:
– le sensitif lorsqu’il n’est pas déprimé a peu conscience du trouble alors que le phobique en est conscient et cherche à guérir.
– les interprétations du sensitif sont de nature délirante dans un contexte de persécution ce qui n’est pas le cas chez le phobique.